Portrait - Emma
🙋♀️Aujourd'hui nous vous proposons de découvrir Emma, notre jeune en service civique pour l'année 2020, c'est elle qui vous a proposé toute cette série de portraits des personnes qui font vivre notre association. Nous l'avions choisie pour son riche parcours atypique et sa motivation. Malgré le télétravail et le confinement, elle a réussi à poursuivre sa mission, nous lui tirons notre chapeau... Miki bien bas Emma ! (Miki étant le petit béret typique des marins)
Présente toi en quelques lignes:
“Je m’appelle Emma, j’ai 23 ans, je suis franco-britannique et je suis arrivée en Bretagne il y a 1 an maintenant. J’ai fais mes études à Paris puis en Angleterre où j’ai fais un master en Economies en Transition écologique et sociale. Là bas, je me suis passionnée pour le rôle que les espaces éducatifs peuvent jouer afin de faciliter l'expression et la créativité personnelle. En facilitant cela, je vois ces espaces pédagogiques comme moteurs d'espoir et d'émancipation civile face à la crise économique, écologique et sociale. Après ce master, j’ai été bénévole dans des fermes biologiques pendant un an.”
Qu’est ce qui t’as amené à Al Lark?
“Après avoir travaillé dans des fermes à l’étranger, avec mon copain nous avons voulu revenir en France et s’essayer à la permaculture en Bretagne. Je suis donc arrivé ici avec l’envie de découvrir la région et les projets y existants autour de la régénération écologique et sociale, ainsi qu’avec une hâte de mettre en pratique ce que j’avais appris. Le service civique au sein de l’Association Al Lark m’est apparu comme une voie idéale pour répondre à ces envies! Bien qu’avec un parcours différent des autres membres d’Al Lark, j’ai tout de même été prise, j’étais ravie. Cette différence de parcours s’avère être très riche en échanges personnels et professionnels.”
Raconte nous un moment qui t’a marqué depuis que tu connais l’association :
“Bien évidemment, je pense à la première fois où j’ai vu des dauphins avec Al Lark, dès la première sortie... quelle chance. Je n’en avais jamais vu auparavant. J’ai adoré comme les dauphins se sont approchés progressivement de nous, sans que l’on empiète sur leur espace. Puis une fois à l’étrave du bateau, j’ai pu les observer de tout près, j’avais l’impression de rencontrer des êtres d’un temps très lointain. C’était exceptionnel.”
Al Lark en 3 mots pour toi :
“Implication,
Amitiés,
Réelle empathie pour la faune et la flore marine”
Qu’as-tu appris de ton expérience avec Al Lark jusque là?
“J’ai appris beaucoup, sur le fonctionnement d’une association, dans ses technicités mais également lorsque celle-ci doit faire face à une crise, comme celle du Covid-19. J’ai appris comment reconnaître de nombreux oiseaux et mammifères marins et quels procédés scientifiques peuvent être mit en place pour les protéger. J’ai appris que je pouvais faire de la communication, monter des vidéos et rédiger des articles. Et enfin j’ai pu essayer beaucoup d’activités différentes et ainsi découvrir ce qui m’anime dans le travail d’une association. Ceci étant ce qui touche à l’organisation du collectif, à la communication interne, et je m’intéresse aussi au croisement entre des langages et domaines différents, ici entre le scientifique et le citoyen.
J’organise d’ailleurs en Septembre une série d’ateliers pour 8 adhérents volontaires où nous allons créer ensemble avec une artiste peintre, Adeline Terpo et une des biologistes marines d’Al Lark, Estelle Petiau, des oeuvres pédagogiques qui seront exposés lors d’une exposition éphémère le 26 Septembre. (Les infos arrivent très bientôt sur les réseaux sociaux :)! )”
Merci pour tes réponses. Enfin, si tu étais un mammifère ou oiseau marin, qui serais-tu?
“En oiseau, je choisirais le guillemot de Troïl. J’aime comme son plumage varie en fonction du moment de l’année: une tête noire avec une ligne blanche au niveau de l’oeil en été et hors de cette période, les couleurs s’inversent ! Je le trouve très calme et élégant.
Enfin, j’ai toujours été fascinée par les loutres de mer, j’ai appris qu’elles se donnent la main en groupe lorsqu’elles dorment pour ne pas dériver et rester ensemble. Je trouve cette image très poétique :).”