Portrait - Ève
Ève a effectué un stage de quatre semaines auprès d'Oihana, qui nous la présente : « Ève est venue nous apporter son aide précieuse pour les activités de traitement et d’analyse de nos données scientifiques. Impliquée, rigoureuse et force de proposition, elle a su effectuer un travail important de traitement et d’implémentation de nos données, travail essentiel à la continuité de nos études ! Merci à toi, Ève, pour ton optimisme et ta bonne humeur qui ont apporté un vent de fraicheur au sein de l’association ! » Donnons maintenant la parole à Ève :
Présente-toi en quelques lignes :
« Je m’appelle Ève, je viens d’Angoulême en Charente et je suis en deuxième année de BTS Gestion et Protection de la Nature à Saint-Pée-sur-Nivelle (64).
J’ai toujours été attirée par les animaux et la nature, mais très vite, je me suis rendu compte de l’impact de l’Homme sur la biodiversité. En arrivant dans le Pays-Basque, je me suis vraiment investie dans sa protection notamment en tant que bénévole dans le centre de sauvegarde pour la faune sauvage Hegalaldia et dans l’association Atalayïa qui œuvre pour la conservation des cétacés dans le Golfe de Gascogne. »
Qu’est ce qui t’as amené à Al Lark ?
« Dans le cadre de mon cursus de BTS, j’ai réalisé un premier stage dans l’association Atalayïa qui venait juste de naître au Pays-Basque. C’était une superbe expérience, j’ai beaucoup appris et j’ai alors découvert un nouveau monde : le milieu marin, qui m’a tout de suite passionné.
Pour mon deuxième stage, j’avais envie de m’investir dans une association de renom avec plus d’ancienneté afin de diversifier mes expériences professionnelles. Je suivais Al Lark depuis un moment sur les réseaux sociaux et j’admirais le travail mené au sein de l’association. J’ai donc déposé ma candidature de stage, Oihana m’a fait passer un entretien et j’ai été prise !
Ces quatre semaines de stages étaient très enrichissantes, je suis reconnaissante envers l’équipe d’Al Lark d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de m’avoir si bien accueillie.
Pouvoir rencontrer des personnes passionnées et investies m’ont motivé à continuer dans cette voie car j’ai pu me rendre compte qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire avant d’arriver à un idéal de protection pour les océans. »
Raconte-nous un moment qui t’a marqué depuis que tu connais l’asso :
« Lors d’une sortie en mer à la recherche des cétacés, nous étions sur le point de rentrer lorsqu’au loin nous avons aperçu un aileron, nous nous sommes alors rapprochés et nous avons pu suivre un groupe de Grands Dauphins. J’ai eu la chance de voir pour la première fois des sauts de jeunes dauphins qui se sont mis à faire le spectacle, c’était merveilleux ! »
Al Lark en 3 mots pour toi…
« Joie de vivre, partage, passion »
Qu’as-tu appris de ton expérience avec Al Lark jusque là ?
« J’ai énormément appris durant mon stage avec Al Lark.
Tout d’abord sur le fonctionnement interne, j’ai pu remarquer que l’organisation est cruciale pour une association. Par ailleurs, j’ai été épatée par les connaissances scientifiques de l’équipe qui m’ont transmis leurs savoirs.
J’ai développé mes compétences sur le logiciel de cartographie QGIS en réalisant plusieurs cartes sur les différentes observations opportunistes d'espèces marines et j’ai adoré me servir de cet outil.
Enfin, j’ai pu observer le fait que le Grand Dauphin n’a pas du tout le même comportement dans l’Atlantique que dans la Manche. Au Pays Basque, quand j’ai observé des Grands Dauphins, ils ne s’approchaient pas du bateau et étaient assez farouches. En Bretagne, les individus que nous avons rencontrés étaient beaucoup plus curieux, ils sautaient, suivaient le bateau et étaient joueurs ! »
Merci pour tes réponses. Enfin, si tu étais un mammifère ou un oiseau marin, qui serais-tu ?
« Sans hésiter le dauphin de Risso (Grampus griseus). C’est une espèce qui attise ma curiosité.
Tout d’abord parce que j’aime le fait qu’il change de couleur en grandissant, il nait gris et se transforme jusqu’à devenir presque blanc en vieillissant en raison des cicatrices obtenues lors des interactions sociales.
J’aime aussi la confusion qu’ils peuvent donner : comme s’ils se transformaient d’une espèce à une autre au fil des années, le globicéphale quand ils sont jeunes et le beluga en vieillissant.
Et surtout, j’aime le fait qu’ils soient rares à observer, cela renforce la partie mythique de cette espèce. »